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Là où vont les belles choses

En librairie demain

Là où vont les belles choses

Michelle Sacks

Après le troublant « La vie dont nous rêvions », Michelle Sacks revient avec un roman noir où se mêlent la poésie de l’enfance, et la duplicité des adultes.

Un road trip à la fois tendre et sombre dans l’Amérique des ignorés sur l’ambivalence maternelle, la folie qui monte au sein d’un couple, la miraculeuse résilience de l’enfance.

Dolly est contente. Elle et son papa sont partis en voiture pour une « aventure ».

Ils changent d’hôtel tous les soirs, voyagent la journée, rencontrent des gens en chemin, mangent des burgers et boivent du Coca.

Et c’est un peu leur secret car Maman est partie en vacances avec des amies.

Tant pis si elle lui manque, si Papa s’énerve parfois, si Dolly s’ennuie souvent, elle a toujours Clemesta, sa « jumelle », à qui raconter ses soucis.

Ce que Dolly ne dit pas, c’est que cette « aventure » est un acte désespéré de Joseph, son père.

Que sa mère, Anna, est portée disparue.

Et que Clemesta est en réalité sa peluche…

Le premier chapitre, la « mise en bouche », s’avère assez long.

Un peu moins de 50 pages dans lesquelles on fait connaissance avec Dolly et son père, parti pour un endroit « encore mieux que Disneyland », selon ce dernier.

On sent bien que cela est anormal.

Ça ressemble à une fuite.  Mais vers où, pourquoi?

Chaque chapitre représente une journée.

Ils sont donc par définition assez longs mais pas lents pour autant.

Et si Dolly connaissait la vérité mais ne voulait pas la regarder en face?

Edité par Belfond, 12 mai 2021 Belfond

21 €


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