Le chat botté mes contes à déplier
Le chat botté mes contes à déplier de Philippe Lechermeier et d'Henri Fellner
Henri Fellner Philippe Lechermeier
Le chat botté est une histoire bien connue, celle d'un fils de meunier qui a pour seul héritage de son père, un chat mais pas n'importe lequel. Celui-ci parle et peut faire beaucoup de choses.
Le chat lui réclame un sac et des bottes.
Le fils du meunier dépense alors ses derniers sous pour le chat. Curieux, il se demande ce qu'il va en faire.
Le chat lui demande :
- Que veux tu ? Que souhaites tu ?
Le fils du meunier répond :
- Je veux épouser la princesse.
De suite, le chat se met en route pour se rendre au château. Il croise alors un chasseur qui râle car il n'arrive pas à attrapper les oiseaux que le roi achète.
Soudain, une idée formidable lui passe par la tête. Il prend son sac, quelques graines ramassées sur la route et le tour est joué. Le roi voulut le remercier mais il refusa l'argent.
En sortant du château, il eut une autre idée. En voyant les cochers préparer le carrosse pour que le roi et sa fille se baladent près du lac, il dit au menier :
- Vas te baigner dans le lac, fais toi passer pour le marquis de Cabas et dis que tu t'es fait voler tes vêtements.
Comme sur son passage il rencontre des personnes qui risquent de voir le roi , il leur demande de lui faire savoir que ces terres appartiennent au marquis de Cabas.
Le chat les impressionne, leur fait peur, rentre dans le palais de l'ogre et lui dit :
- Toi qui es grand magicien, montre moi tes talons.
Il lui demande ensuite de prendre l'apparence d'un éléphant, d'un lion, d'une souris et finit par le manger.
Pendant tout ce temps, le fils du meunier continue à se promener avec la princesse tandis que le roi arrivé au palais, impressionné par ce qui lui a été montré et rapporté, est conquis.
Mais la princesse, visiblement pas intéressée par l'argent tombe sous le charme du meunier pour sa gentillesse.
Bel album à lire aux enfants.
A déplier pour avoir une grande image, des illustrations à couper le souffle.
La morale de ce conte est que l'argent n'est pas indispensable pour se faire aimer. La gentillesse, la sympathie, l'amabilité suffisent amplement.
Edité par Gallimard Jeunesse, 11 février 2021 Gallimard Jeunesse
12,90 €