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Le destin de Fausto – Une fable en image

Le destin de Fausto – Une fable en image – Oliver Jeffers



L’histoire :

« Il était une fois un homme qui croyait que tout lui appartenait. Un jour, il décida d’aller faire l’inventaire de ce qui était à lui. «

Fausto était le propriétaire d’une fleur, d’un mouton, d’un arbre. Il arriva même  à domestiquer un champ, une forêt, un lac… une montagne.  Plus le temps passé, et plus il était obligé d’utiliser la force pour montrer qui était le chef : il tapait alors du poing, ou du pied.

Fausto se sentait important mais il n’en avait jamais assez ! Il partit alors en quête de l’Océan. Mais celui-ci était plus réticent que les autres : « Tu ne m’appartiens pas, puisque tu ne m’aimes pas. D’ailleurs comment pourrais tu m’aimer puisque tu ne me comprends pas ? » répondit l’Océan. L’homme essaya d’abord de négocier, de mentir, mais se mit très vite en colère comme à son habitude : « Avoues que tu m’appartiens ou je te montrerai qui est le patron ! ». L’Océan, plus rusé que lui, lui demanda d’approcher et de lui montrer comment il s’y prendrait. Fausto sortit alors de son bateau pour taper du pied sur l’Océan mais… il fut engloutit par celui-ci, ne savant pas nager. Hélas, il n’avait pas comprit l’Océan.

L’océan, la montagne, le lac, la forêt, le champ, l’arbre, le mouton et la fleur reprirent leurs habitudes comme ci de rien n’était, car le destin de Fausto leur importait peu.

Mon avis :

Ce livre est une jolie fable qui retrace l’aventure de Fausto, un homme qui dans sa conquête insensé à finit par trouver plus fort que lui, et a tout perdu.

La façon dont il se fait prendre au piège, me rappelle la comptine « Roule galette », où la galette se fait avoir par le renard plus rusé qu’elle.

La morale du « Destin de Fausto » est qu’Il faut se contenter de ce qu’on a. Elle rend hommage à Joe Heller, un écrivain important aujourd’hui disparu, qui lors d’une fête chez un milliardaire, moqué de n’avoir gagné dans toute sa vie à peine l’équivalent de ce que leur hôte gagne en une journée, répondit alors « J’ai quelque chose qu’il n’aura jamais. La certitude d’avoir assez. »

C’est une belle leçon qui devrait être enseignée à tous aujourd’hui. Quel enfant ne sait jamais plains de n’avoir jamais assez de jouets, ou d’attention ?


Julie


Edité par L’école des loisirs, 17 septembre 2019

16 €


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