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L'ombre des autres

En librairie demain :

# Rentrée littéraire 2021

L'écrivaine britannique, C. J. Tudor, avait été encensée par des auteurs à succès tels que Stephen King ou Maxime Chattam pour son premier ouvrage « L'Homme craie », paru chez Pygmalion en 2018. Elle est considérée depuis, comme « une star montante du thriller ». Depuis, elle a également écrit « La disparition d'Annie Thorne » et, cette fois, c'est pour « L'ombre des autres » (« The Other People ») (parution chez Pygmalion, le 21 avril 2021) que je vais dire quelques lignes.

On débute en 2016 avec Gabe Forman, pressé de rentrer chez lui pour retrouver son épouse Jenny et sa fille Isabella (surnommée Izzy). Mais devant lui, un véhicule le gêne, et sur son pare-brise arrière, des autocollants mettent en garde les automobilistes :

«  Klaxonne si tu as le feu aux fesses.

Ne me suivez pas, je suis perdu.

Si tu conduis comme moi, tu as intérêt à croire en Dieu.

Mon klaxon est cassé, mais mon majeur fonctionne très bien.

Les vrais mecs aiment Jésus.

Joli pot-pourri de mots contradictoires. »

D'un coup, il voit émerger la tête d'une petite fille qu'il prend pour Izzy. Mais non c'est impossible. Izzy l'attend tranquillement la maison… Tout de même inquiet, il appelle chez lui et la personne qui décroche, n'est pas son épouse, c'est une policière, la capitaine Maddock l'enjoignant de venir immédiatement pour un problème concernant sa petite famille.

En 2019, on voit un homme maigre, dans un bar où travaille la serveuse Katie. « Quand il avait commencé à venir régulièrement à la station, une ou deux fois par mois il distribuait des prospectus. Des photos d'une fillette. "M'AVEZ-VOUS VUE ?" Bien sûr que Katie l'avait vue, comme tout le monde. Elle était passée en boucle aux informations. Elle et sa mère. »

Le récit alterne avec les moments du passé – ceux du présent avec cet homme maigre (dont on devine l'identité) – interviennent d'autres personnages comme Fran et sa fille Alice (elles fuient. Pourquoi ? A cause de qui ? Elles changent souvent d'habitation).

S'intercale de temps en temps, un chapitre montrant une petite fille qui dort – des notifications sur un Marchand de sable (bien curieux) – il y a un personnage appelé « Le Samaritain » - le fait étonnant que Alice ne quitte jamais son petit sac à dos rempli de cailloux et qui a peur de regarder les miroirs car dans ce cas, elle s'évanouit et ces miroirs sont brisés justement par des cailloux, des petits galets qui font clic, clic, clic quand elle marche mais aussi, parfois quand elle dort.

Entretemps, « l'homme maigre » et le Samaritain ont retrouvé LA voiture, celle où Gabe avait vu Izzy, car il en est sûr, c'était bien elle. Il ne croit pas en sa mort et celle de son épouse bien que son beau-père (Harry) ait fait lui-même l'identification à la morgue. Non, quelque chose cloche….

Au fil de l'intrigue, on voit passer les mots suivants : « LES AUTRES. » C'est ainsi que l'on se retrouve dans le dark web, « L'immense partie immergée de l'Internet (..) le sous-sol du web officiel. » C'est là que se retrouvent des parents ou des proches d'une personne disparue (selon de multiples façons) – un endroit où on peut aussi trouver des tueurs à gages.

Les événements s'enchaînent les uns après les autres pour chacun des personnages, les rebondissements aussi et un final ? A découvrir car étonnant et bien trouvé.

On comprendra fort bien qu'en raconter plus, serait dénaturer cet ouvrage « Fascinant et atmosphérique page-turner «  (JP Delanay – La Fille d'avant) ou « Intelligent, intense et émouvant » (The Litterary Review).

Nadia

Edité par Pygmalion, 21 avril 2021 Pygmalion

22,90 €


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