nego

Négo

Négo

Laurent Combalbert Laurent Combalbert

# Rentrée littéraire 2021

« Chaque ultimatum peut être le dernier… Son métier, c'est de trouver une issue, non fatale. »

« Parfois, c'est dangereux d'être le meilleur. »

C'est ce que prouve un ancien du RAID, Laurent Combalbert, négociateur formé au FBI qui nous retrace une histoire inspirée de faits réels, dans son dernier ouvrage, son premier roman policier : « Négo » (Editions Calmann-Lévy Noir– parution le 3 février 2021).

Ici, le négociateur (Négo), est Stanislas Monville qui est sur la touche pour une question de biodiversité. Mais avec le prétexte de l'écologie, le lecteur va trouver de la violence.

L'auteur a dit qu'il a essayé d' »inventer une histoire qui serait la plus difficile à gérer. »

Les événements se passent d'abord au Vénézuela (à Caracas) où on trouve un kidnappeur : Arnoldo qui a pris en otage un enfant et demande une rançon assez particulière par son montant : trois millions huit cent mille dollars. Pourquoi une somme aussi précise ?

On compte sur l'argent du grand-père, Juan Mango mais il ne l'a plus et il ne lui reste « plus que » trois millions cent cinquante mille dollars…. le kidnappeur finit par accepter et le gamin est libéré.

Mais ce n'est pas tout car la suite est très particulière et on s'engage sur une pente très glissante.

La mission accomplie – retour à Paris - départ pour une autre où il n'est pas vraiment question d'argent mais de liberté : « Vous avez dit lors de votre conférence, que votre souhait était de vous consacrer à votre ONG, à la formation des enfants dans les écoles pour lutter contre les violences physiques et psychologiques. Je peux vous offrir cette liberté. Je vous propose le prix de votre agence. de vous mettre à l'abri du besoin, jusqu'à la fin de vos jours. »

Cette mission est « énorme, un truc fou, un peu plus de vingt milliards d'euros. » le tout, proposé par un certain Joshua, envoyé par un personnage célèbre, Seen Loh.

Acceptant finalement, il va être secondé par une jeune et jolie femme, Ameka, avec qui il va se rendre au Laos pour « Le plan Noah – L'arche de Noë. »

Monville demande ce que signifie ce nom et Ameka lui explique qu'il est question d'un rapport de l'université d'Osaka. "Le Kuzuka Group finance de nombreuses recherches sur les bouleversements climatiques en annonçant la fin d'un monde. »

Vont s'ensuivre non seulement cette mission, mais aussi la vie familiale de Stanislas avec sa fille Lara, qui milite, en cachette, pour l'écologie et se retrouve en prison – on voit aussi beaucoup de corruption dans cette affaire de biodiversité – des personnages inquiétants – des rebondissements – il y est question de survie peut-être inéluctable – de la géopolitique – des questions économiques – une ONG nommée « Les enfants de Gaïa – en somme, tout ce qui fait un bon thriller également très psychologique.

Laurent Combalbert avoue que dans cette histoire inventée,  « tous les personnages existent mais ils ne se sont jamais rencontrés. » de plus, le nom du héros, Monville, est celui qu'il utilisait quand il gérait des kidnappings.

Nadia D'Antonio

Edité par Calmann Lévy, 3 février 2021 Editions Calmann-Lévy

19,90 €


Share by: