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Pas de pissenlits pour le cadavre

En librairie demain

Pas de pissenlits pour le cadavre, Andréa H. Japp

Ayant déjà lu de nombreux livres (parmi lesquels, par exemple : « Le ventre des lucioles » - « La parabole du tueur » - « Un cadavre peut en cacher un autre » - etc...), de l'écrivaine française, Andréa H. Japp, cette fois j'ai opté pour « Pas de pissenlits pour le cadavre » (Editions Pygmalion – parution le 7 avril 2021). Un roman policier de celle que l'on nomme « l'une des reines du polar, sous toutes ses formes. »

Il est à signaler qu'elle est docteur en biochimie, toxicologue et une chercheuse bien connue. Ce qui signifie que dans ses ouvrages, elle sait bien maîtriser le sujet.

Eh bien, croyez-moi ou pas, je ne me souviens pas d'avoir autant ri pendant la lecture d'un roman policier. Et pourtant, il y a bien un cadavre : « Par politesse, il y a des gens qu'on reconduit à la porte pour être sûr qu'ils s'en vont. Malheureusement, c'est plus compliqué avec les cadavres ! » (Jean-Louis-Auguste Commerson, Petite Encyclopédie bouffonne). (Epigraphe).

Ce cadavre, c'est celui d'un pharmacien véreux, Gérard Fournier, qui avait cru trouver un bon filon en refourguant à sa clientèle des poudres de perlimpinpin : « il fabriquait des gélules d'amidon de maïs renfermant un miraculeux principe actif de sa découverte. » (…) « Vendre de la Maïzena saupoudrée de stupéfiants et d'un soupçon de diurétique au prix du caviar est très lucratif, on s'en doute. »

Mais voilà que son cadavre est retrouvé dans le magasin de fleurs de Chloé et Louise, deux grandes amies qui ont monté l'affaire. Chloé Thierry est dentiste mais elle pète les plombs et en a marre d'entendre des « ouîîînk » ou des « aaahhh » sous sa roulette et carbure au Lexomil – Louise Longin a divorcé car elle s'ennuyait avec son mari, Raphaël. Celui-ci, pour cadeau d'anniversaire, deux ans plus tôt, lui avait offert un magnifique terre-neuve, baptisé « Le Minou » (68 kg et de son nom officiel Galaad de la Gaunière de Saint-André – une grosse brute tendre mais affectueuse et dévastatrice).

Un matin, se rendant dans le magasin, le chien faisant un drôle de raffut, Louise voit un amoncellement de plantes et en-dessous, un cadavre. Affolement surtout que Sébastien, l'employé embauché n'est pas présent et se trouve aux abonnés absents : plus aucune trace de lui, ni au téléphone, ni sur ordinateur….

La police débarque et procède à l'enquête. Mais c'est sans compter sur le caractère des jeunes femmes qui tiennent tête aux enquêteurs car, ayant été les premières à découvrir le cadavre, celui-ci ayant été trucidé dans la chambre froide ou elles entreposent leurs fleurs, et d'autres petits signes….eh bien, elles sont les coupables présumées. Par contre, il ne faut pas oublier l'absence injustifiée de Sébastien...

C'est tout un enchaînement de situations et d'événements, avec le style de Andrea H. Japp, que l'on suit et on va de surprises en surprises – de notifications hilarantes (et il y en a) – de révélations auxquelles on ne s'attend pas …. Mais mieux vaut taire le reste, car j'ai indiqué le fil rouge et cela a été un bon moment de lecture. Et le chien-chien tient une bonne place lui aussi.

D'ailleurs, le livre sitôt reçu, sitôt lu car j'avais de la peine à m'arrêter de tourner les pages.

La fin du livre comporte quelques lignes hilarantes mais je ne citerai que cela : « Ouais, ça me plaît super ! »

Pour ma part, et pour rester dans le ton, je rectifie en disant : « Ouais, ça m'a plu super ! »

Nadia

Edité par Pygmalion, 7 avril 2021 Pygmalion

19,90 €


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