sansretour

Sans retour

Sans retour, Thomas Clearlake Thomas Clearlake

 Amateurs de sensations fortes, ne craignant pas le grand froid ni la peur, j'ai un livre pour vous :

Ayant connu Thomas Clearlake avec trois de ses livres, « L'Essence des ténèbres » - « Tréfonds » - « Avides », c'est avec un grand plaisir que je l'ai retrouvé pour son dernier ouvrage « Sans retour » (Éditions Moonlight). Cette fois, l'auteur nous offre un psycho-thriller, avec un huis clos insoutenable (mais pas pour moi, au contraire).

Je rappelle d'abord que l'auteur est canadien, venu s'installer en France. Sa passion, écrire et écrire. Ce qu'il aime, c'est faire sortir le lecteur de sa « zone de confort. »

On va se retrouver dans les Rocheuses, à Kalispell (Montana) où un groupe de personnes a l'intention de passer quelques jours dans un lodge luxueux (Eagle Nest), celui de John Gardner. Il est venu avec sa petite famille et a invité quelques amis et collaborateurs. Mais ce qui devait être un séjour enchanteur va tourner au cauchemar car un violent blizzard amenant une incroyable tempête de neige va les isoler du reste du monde : plus de réseau, donc impossibilité de demander du secours – les réserves de nourriture diminuent dangereusement – l'angoisse augmente rapidement….

Ce n'est qu'au bout de dix-huit jours que les secours peuvent venir pour découvrir seulement neuf personnes sur les quatorze au départ.

Neuf personnes très amaigries – hagardes – disant que les cinq personnes manquantes avaient décidé de partir en raquettes chercher du secours…

Mais cela paraît trop bizarre au capitaine Kelley car pourquoi partir ainsi alors qu'il suffisait d'attendre une accalmie ? de plus, ils n'étaient pas assez expérimentés pour une telle expédition.

Quant aux personnages secourus : « Ils ne parlerons pas. Ils garderont le secret. le plus atroce des secrets. » Certains arrivent à se rétablir tant bien que mal, tandis que d'autres souffrent de chocs psychosomatiques. Et ce grand, terrible secret qui les ronge…..

A présent, et malgré l'épaisseur du livre (626 pages en Service de Presse), je peux simplement rajouter que l'on va rencontrer un tueur, un colosse. Là aussi, je préfère ne pas en dire plus pour laisser place à la découverte de « Sans retour » de Thomas Clearlake. Il n'a pas failli à mon sentiment d'écrivain addictif.

Comme d'habitude, ouvrage débuté et difficile de ne pas tourner les pages afin de connaître la suite et la fin.

Nadia D'Antonio

Edité par Moonlight, 25 janvier 2021

16,99 €


Share by: