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Une falaise au bout du monde

En librairie demain :

Une falaise au bout du monde

Carl Nixon

Encore une belle rentrée littéraire 2021 avec « Une falaise au bout du monde » (Éditions L’Aube Noire) de l’écrivain néo-zélandais, Carl Nixon, dont j’avais déjà apprécié « Sous la terre des Maoris ».

Cette fois, il s’agit de la petite famille Chamberlain, avec le père (John) – la mère (Julia) – leurs enfants (Katherine – Maurice – Tommy – et un tout petit bébé, Emma), ayant décidé de prendre quelques jours de vacances sur la côte Ouest de la Nouvelle-Zélande. Mais la voiture dérape car le sol est détrempé à cause de fortes pluies.

John avait eu la tentation de faire ce qu’il nommait : « une aventure au bout du monde. »

Finalement, trois des enfants arrivent tant bien que mal à s’extirper du véhicule alors qui s’enfonce dans l’eau, de plus en plus. Mais ils sont blessés, traumatisés, cherchent leurs parents ainsi que la petite Emma, en vain.

Il va donc falloir faire du mieux possible avec les faibles moyens à leur portée mais Katherine se montre pleine d’imagination et de débrouillardise. C’était en 1978 et la voiture était tombée le long d’une falaise.

Quelques années plus tard, en 2010, Suzanne reçoit un appel urgent d’une certaine Victoria Hall, se trouvant en Nouvelle-Zélande car des ossements avaient été retrouvés, appartenant certainement à un membre de la famille Chamberlain (un de ses neveux). On lui demande donc de venir pour, éventuellement, les identifier. Une fois sur place, elle décide d’effectuer elle-même des recherches pour en savoir plus.

On suit l’histoire avec des allers-retours, d’une part sur la vie (survie des trois enfants recueillis et aidés, mais à quel prix, par Martha et Peters, un frère et une sœur, qui vivent loin de tout dans le bush !), dans l’attente du jour où ils pourront enfin retourner chez eux (si on veut bien leur indiquer la route à suivre) – d’autre part, sur l’enquête de Suzanne avec des révélations (que je préfère taire, évidemment).

Ouvrage très passionnant que « Une falaise au bout du monde » de Carl Nixon, un écrivain que je recommande.

J’ai retrouvé avec un grand plaisir la plume de cet écrivain qui est arrivé à mêler, dans son ouvrage, des allusions aux Maoris. Il fallait le faire et il a réussi.

Quelques éloges pour vous convaincre ?

« Magistral. » (Louise O’Brien, Radio NZ).

«  Une histoire de survie de d’adaptation - Remarquable. » (Alex Blight, Otago Daily Times).

Nadia D’Antonio

Edité par L’aube noire, 20,90 €

4 février 2012


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